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L’exclusion sociale
Être mis à l’écart
On rêve tous de vivre dans une société inclusive où chacun a sa place. Malheureusement, encore aujourd’hui, certaines personnes vivent de l’exclusion sociale, que ce soit en raison de leur condition (orientation sexuelle, identité de genre, âge, handicap, origine ethnoculturelle, etc.) ou encore parce qu’elles sont confrontées à une situation difficile (perte d’emploi, bouleversements familiaux, problème de santé mentale, parcours migratoire difficile, etc.) pouvant provoquer une suite d’événements défavorables.
L’exclusion sociale n’est pas une question individuelle, c’est l’affaire de tous. Elle a un coût humain, car elle prive la société de nombreux talents.
Quand l’exclusion trouve sa cause dans une suite d’événements défavorables
Une perte d’emploi par exemple, peut entrainer une difficulté à se loger ou à se nourrir, peut avoir un effet sur la réussite scolaire des enfants, peut mener à une rupture des liens avec la famille, les amis, etc.
Mais l’exclusion sociale, c’est quoi déjà ?
C’est la mise à l’écart ou la marginalisation de personnes ou de groupes de personnes dans la société.
Le saviez-vous ?
La pauvreté constitue un facteur de risque majeur de l’exclusion sociale, tout comme, à l’inverse, l’exclusion représente un frein pour sortir de la pauvreté. C’est un cercle vicieux!
Témoignage
L’itinérance est la forme la plus extrême et la plus manifeste de l’exclusion sociale. Vivre en situation d’itinérance, c’est vivre l’exclusion sous plusieurs formes : exclusion du travail, du logement, de la famille.
Prévenir l’itinérance chez les jeunes est l’une de nos priorités. En intervenant aux moments critiques de la vie d’un jeune, on peut l’aider à surmonter ses épreuves, à développer son autonomie et à poursuivre son cheminement sur des fondations plus solides.
Brenda, c’est celle que tout le monde connaît dans Saint-Michel. C’est la travailleuse de rue, toujours présente dans les bons comme dans les mauvais moments.
J’ai vécu dans une famille ou l’entraide et la générosité étaient vraiment importantes. On habitait dans un quartier défavorisé, mais ça, je ne le savais pas. C’était ma réalité! C’est quand j’en suis sortie pour aller au cégep que je m’en suis rendu compte et que l’envie d’aider les autres s’est manifestée.
L’essentiel de mon travail est de créer des liens de confiance avec les gens, d’être présente, de prendre part à ce qui se passe dans le quartier, d’être accessible. On me dit : « Je te vois partout, dans le bus, le parc, à l’école, le matin, le soir, pourquoi t’es toujours là? »
Les relations que j’établis ne sont pas des relations de travail, mais plutôt des relations de personne à personne. La confiance qui s’installe me permet d’aborder différentes problématiques sociales auxquels font face les jeunes et de les aider directement dans leur milieu de vie, dans un cadre informel. Je suis là 35 heures par semaine, à tout moment, quand les jeunes ont besoin de mon aide, mais aussi quand ils n’en ont pas besoin.
Les jeunes que je rencontre sont comme vous et moi au même âge. Ils vivent des difficultés partagées par tous les jeunes. Celles liées au fait qu’ils deviennent des adolescents et des adultes. Ils cherchent du travail, ont des conflits familiaux, ne savent pas quoi faire dans la vie. Ils se posent des questions sur la sexualité, les premiers amours, la contraception. Leurs préoccupations vont de « Je n’ai rien à manger ce matin » à « Je suis victime d’intimidation » ou encore « J’ai perdu ma carte d’assurance-maladie ». C’est tellement large! Mais certains sont plus vulnérables que d’autres. On se doit d’être là pour eux!
Mon travail est très enrichissant. J’adore la relation d’aide, le contact avec les gens, les échanges avec les autres intervenants, la collaboration dans le quartier. Le travail de rue m’a amené à rencontrer des centaines de nouvelles personnes, qui m’ont apporté différents points de vue sur la vie et sur toute sorte de sujets. »
Brenda
Travailleuse de rue
Pour certaines personnes, les activités permettent de reprendre confiance en elles et de développer leur potentiel. Pour d’autres, les stratégies permettent d’atténuer les effets négatifs de la pauvreté, de briser leur isolement, de faire respecter leurs droits et de favoriser leur intégration sociale.
Les activités rejoignent notamment des personnes en situation d’itinérance, des aînés seuls, des personnes handicapées, des personnes ayant un problème de santé mentale, des nouveaux arrivants ou des personnes issues des minorités visibles.
Du soutien supplémentaire
Toujours à l’écoute des besoins de la communauté du Grand Montréal, Centraide intensifie ses efforts en mettant sur pied deux fonds spéciaux pour lutter de façon encore plus efficace contre l’exclusion sociale.
À l’hiver 2016, alors que Montréal accueillait des milliers de réfugiés syriens, Centraide du Grand Montréal participait à l’effort collectif en mettant sur pied le Fonds d’aide aux nouveaux arrivants. Depuis, ce fonds permet d’augmenter la capacité des organismes à répondre à la demande accrue et d’accompagner les intervenants sur le terrain afin de faciliter les démarches des nouveaux arrivants.
Créé à la suite de l’événement tragique survenu à la Mosquée de Québec en janvier 2017, le Fonds Inclusion permet de renforcer l’action d’organismes qui déploient des programmes d’éducation et de sensibilisation dans les écoles pour lutter contre l’intolérance, la discrimination et l’intimidation.